Le "Beau Dieu" d'Amiens

La sculpture historique

Le Beau Dieu est une sculpture de la cathédrale d'Amiens qui représente le Christ en majesté. Son nom lui fut donné par les fidèles venant à la cathédrale.


La statue du Beau Dieu fait partie de l'ensemble sculpté du portail du Sauveur ou du Jugement dernier réalisé dans la première moitié du XIIIe siècle. On retrouve une statue semblable à la cathédrale Notre-Dame de Chartres.

Louise Lefrançois-Pillon dans Les Sculpteurs français du XIIIe siècle, Paris, Plon, 1912, le décrit ainsi :

« Comme le Christ de Chartres, mais avec une aisance absolument nouvelle, il bénit d'une main et tient de l'autre le Livre de vie. Son visage résume l'effort du XIIIe siècle pour aboutir à un idéal objectif de beauté. Tout est correct et savamment pondéré dans ce visage plein, aux traits réguliers emprunts d'une majesté qui n'exclut pas la douceur, et l'atelier d'Amiens a donné là une preuve admirable de son aptitude à la largeur du style et à la noblesse épurée des formes. »

La dévotion au Sacré-Cœur

L'histoire

Entre 1673 et 1675, Jésus-Christ apparaît à Paray-le-Monial, et il montre son cœur à une pieuse visitandine, sainte Marguerite-Marie Alacoque, lui demandant d'établir dans le monde la dévotion à son Sacré-Cœur ; dans l’excès de son amour il promit un véritable déluge de bénédictions pour toutes les personnes qui se mettraient sous sa protection, 

 

Le 17 Juin 1689, Notre-Seigneur apparaissant à nouveau à Sainte Marguerite, lui fait passer un message pour le roi de France. Il demande une église consacré à son Sacré-Cœur, voulant régner dans son palais, et sur son royaume par une consécration officielle ; il réclame également d'être peint sur ses étendards, d'être gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de ses ennemis et de tous les ennemis de la Sainte Eglise. Le roi Louis XIV, mal conseillé ou mal informé, ne fit rien, ou rien d'officiel : c'était signer la mort de la Monarchie et de la France chrétienne. L'histoire en porte le témoignage.

 

Les promesses

A tous ceux qui auront une dévotion particulière à son Divin Cœur, qui l'adoreront souvent dans son Saint-Sacrement, Jésus a donné douze promesses pour les aider à grandir toujours dans son amour :

 

 

1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.

2. Je mettrai la paix dans leur famille.

3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.

4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.

5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.

6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.

7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.

8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.

9. Je bénirai même les maisons où l’image de mon Cœur sera exposée et honorée.

10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.

11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé.

12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette heure dernière.

Ces promesses sont un gage de l'amour que Dieu nous porte, et il ne veut rien d'autre que de recevoir amour pour amour, un amour sincère et désintéressé, non pas pour notre avantage, mais pour lui-même, comme il nous a aimé le premier.
Voici un extrait d'une lettre encyclique du pape Pie XII concernant le culte du Sacré-Cœur : "Ce ne sont pas des avantages personnels, corporels et spirituels, temporels et éternels, qui sont le principal motif de servir Dieu, mais la bonté de Dieu lui-même auquel on cherche à rendre hommage en l'aimant, en l'adoptant et en lui rendant les grâces qui lui sont dues."

Notre statue


L'image du Sacré-Cœur de Sainte Marguerite

Dès 1685, Marguerite-Marie devient maîtresse des novices de son monastère et profite de sa fonction pour promouvoir la dévotion au Cœur de Jésus chez ses jeunes religieuses. Elle leur distribue alors une image dessinée au crayon avec le Saint-Cœur surmonté d'une croix, entouré de la couronne d'épines.





La Statue finale

Le Beau Dieu d'Amiens porte dans sa main gauche un livre, faisant référence à l'omniscience de Dieu et du jugement dernier. Cette symbolique était fréquente au Moyen-Age où la dévotion au Sacré-Cœur n'était pas connue.

C'est donc tout naturellement que le symbole du livre à été remplacé par l'image même du Saint-Cœur de Jésus de Paray-le-Monial, additionnant l'art des maîtres antiques à la dévotion voulue par Dieu, pour obtenir une œuvre originale, en résine acrylique moulée et préparée pour vous à l'atelier.

La statue mesure 40cm de hauteur, et se décline avec différents coloris et les options déjà existantes sur les statues de Notre-Dame de Paris.